Dernière mise à jour le : 21/11/2024
Le nombre de personnes obèses en Europe a été multiplié par trois depuis les années 1980, même dans les pays présentant traditionnellement une faible prévalence.
Selon les nutritionnistes Catherine Dijuste et Anne-Claire O Sidl, la problématique actuelle est que l’on confond allégrement éducation nutritionnelle et éducation alimentaire ce qui explique l’échec des campagnes de prévention.
« L’éducation nutritionnelle instruit sur les nutriments, c’est à dire, les protéines, les féculents, l’équilibre alimentaire.
En revanche, l’éducation alimentaire, c’est expliquer pourquoi manger est utile et bon, comment notre corps se régule, au niveau énergétique, nutritionnel et émotionnel, comment la faim et la satiété sont des indicateurs formidables pour savoir si ce qu’on va manger va être utilisé ou non, comment reconnaître ses sensations alimentaires et les respecter, comment les repas partagés donnent du sens à l’alimentation et comment le plaisir gustatif, esthétique nourrit la personne, presque autant que la nourriture.
L’éducation alimentaire est complètement négligée et explique en partie cet échec en matière d’amaigrissement. »
Les journées européennes de l’obésité se dérouleront les 08 et 09 juin prochains.
Leur objectif est d'encourager les citoyens européens en surcharge pondérale à mettre en place des changements de vie pour retrouver et stabiliser un poids de forme afin d'améliorer leur santé et leur qualité de vie.
Durant ces 2 journées un programme de poids attend les visiteurs : avec des conseils de prévention délivrés par des médecins ou professionnels médicaux, des informations sur l’éducation alimentaire (en opposition à l’éducation nutritionnelle), sur la chirurgie bariatrique etc… mais aussi des ateliers ludiques et sportifs, un peu partout en France.
L’évènement idéal pour commencer à s’occuper de sa forme et de ses formes !
Cette manifestation est organisée par le CNAO (Collectif national des associations d’obèses) avec le soutien du ministère du Travail, de l’Emploi et de la Santé, le ministère de l’Agriculture et de l’Alimentation et la DGCCRF.
Le développement des mobilités durables pour les trajets domicile-travail est un objectif majeur de la loi d’orientation des mobilités (LOM), adoptée en décembre 2019. En décembre 2021, la loi « Climat et Résilience » est venue renforcer cette ambition en promouvant notamment la transition vers un parc de véhicules plus respectueux de l’environnement.
Globalement, en entreprise, la mobilité durable ou « écomobilité » répond à des objectifs clés visant, à la fois, à réduire l’empreinte carbone de l’organisation, améliorer la qualité de vie au travail des collaborateurs, et diminuer l’impact environnemental de leurs déplacements, qu’il s’agisse des trajets quotidiens, des déplacements professionnels ou de la flotte de véhicules d’entreprise.On assiste au développement de nombreux projets de mobilités durables pour se rendre au travail et pour mettre en œuvre de réelles alternatives à la voiture thermique individuelle (lire plus loin).
De nouvelles réglementations et des plans de mobilité urbains et ruraux initiés par les pouvoirs publics incitent les sa ...